La crise du capitalisme français frappe des millions de jeunes, de salariés et de retraités. Le chômage, la pauvreté et la précarité augmentent sans cesse. Les fermetures et plans sociaux se multiplient. Aux effets structurels de la crise s’ajoutent ceux d’une politique d’austérité sans précédent sous un gouvernement « socialiste ». Valls et Hollande n’ont qu’un seul impératif, qui détermine toute leur politique : défendre les marges de profit du grand patronat au détriment de l’écrasante majorité de la population. Les riches continuent de s’enrichir. Au deuxième trimestre 2014, les dividendes versés par les grands groupes français à leurs actionnaires ont augmenté de 30 %, soit 41 milliards d’euros, le chiffre le plus élevé en Europe. Au cours du même trimestre, des dizaines de milliers d’emplois ont été supprimés.
D’énormes quantités de colère et de frustration s’accumulent sous la surface d’une société dont la stabilité n’est qu’apparente. Le gouvernement bat des records d’impopularité. Un puissant courant souterrain de mécontentement cherche une issue, un moyen d’expression. Le même phénomène – dont le caractère international est évident – a provoqué la rapide ascension de Podemos en Espagne et de Syriza en Grèce. En France, le succès de la campagne du Front de Gauche, en 2012, lui ouvrait de grandes perspectives. Mais elles ont été gâchées par des alliances sans principes avec le PS et les Verts, deux partis alors au pouvoir et menant une politique de rigueur. Ces alliances et la division du Front de Gauche ont porté un coup sévère à sa crédibilité. En s’orientant vers de nouvelles alliances électorales sans principes avec le PS et les Verts, la direction du PCF s’obstine dans l’erreur et, au passage, risque de complètement marginaliser le parti. En conséquence, le Front de Gauche est dans l’impasse, pendant que le FN répand sa démagogie soi-disant « anti-système » avec un certain succès.
Impulsé par Jean-Luc Mélenchon et la direction du Parti de Gauche, le Mouvement pour la Sixième République (M6R) est une tentative de sortir de cette impasse, de donner une expression politique de masse – sur la gauche du PS – à la colère qui monte dans le pays. Directement inspiré de Podemos en Espagne, le M6R se présente comme un adversaire résolu des politiques d’austérité menées par les dirigeants du PS. Il se fixe également comme tâche de « donner le pouvoir au peuple ». Révolution partage ces objectifs ; nous signons donc l’appel du M6R « pour la VIe République ». Et ici, nous préciserons à quelles conditions, selon nous, ces objectifs peuvent être atteints.
Sur l’Assemblée constituante
Voici le court texte d’appel à signature du M6R : « Je demande l’élection d’une assemblée constituante qui fonde avec les citoyens la 6e République. Une République débarrassée de la monarchie présidentielle et fondant les nouveaux droits personnels, écologiques et sociaux dont notre pays a besoin. » Il propose donc le processus démocratique suivant : lutte immédiate pour la convocation d’une Assemblée constituante, puis élection de celle-ci, qui rédigerait alors la constitution de la VIe République.
L’Assemblée constituante a joué un rôle important dans la Grande Révolution française de 1789-93, face à la monarchie absolue. Le mot d’ordre d’Assemblée constituante a joué un certain rôle dans la révolution russe de 1917, face à l’autocratie tsariste. Plus récemment, ce mot d’ordre pouvait encore jouer un rôle progressiste face aux dictatures militaires en Egypte et en Tunisie, par exemple. Mais dans notre vieille et vermoulue république française, beaucoup de gens nous demanderont : en quoi une Assemblée constituante serait-elle très différente de l’actuelle Assemblée nationale, qui vote chaque jour le pillage des pauvres au profit des banquiers ? Les élus à la constituante ne seront-ils pas les mêmes vieux professionnels de la politique, les mêmes vieux dirigeants locaux et nationaux des mêmes partis ? [1]
A cela, on pourrait répondre : « La constituante sera élue sur la vague montante de la « révolution citoyenne » : cela déterminera sa composition politique. Les partisans du M6R y seront majoritaires. » Or s’il en est ainsi, ils seront également majoritaires à l’Assemblée nationale, d’où ils pourront engager la transformation en profondeur du pays. Mais dans ce cas, à quoi bon élire une constituante ? Pourquoi ne pas légiférer via l’Assemblée nationale ?
Les travailleurs ont une attitude très concrète à l’égard de la démocratie, qu’ils considèrent comme un moyen de satisfaire leurs revendications – et non comme une fin en soi. Exaspérés par les conséquences de la crise et de la politique gouvernementale, ils veulent des solutions rapides à leurs problèmes les plus pressants. En écoutant l’ensemble du processus démocratique proposé par le M6R, nombre d’entre eux demanderont : « et ça nous prendra combien de temps ? » La réponse du M6R est : jusqu’au lendemain des élections de 2017 – ou avant s’il y a des élections anticipées. Cette perspective paraîtra bien abstraite à beaucoup de salariés, non parce qu’elle serait trop difficile à comprendre, mais parce qu’elle est trop déconnectée de leurs problèmes les plus brûlants.
Pour s’ancrer solidement dans le peuple, le M6R doit donner un contenu économique et social clair au projet de VIe République. En outre, il doit lier ce programme aux luttes et revendications quotidiennes des salariés. C’est fondamental. Le M6R doit intervenir dans les luttes en cours et y enraciner son projet de rupture avec la dictature des banquiers. N’oublions pas que Podemos, en Espagne, est un prolongement politique de grandes luttes des travailleurs espagnols – et qu’en retour Podemos est aujourd’hui perçu par des millions d’Espagnols comme un instrument de leur lutte contre les politiques d’austérité. Si cet élément fondamental fait défaut au M6R, cela risque d’entraver sa transformation en un mouvement de masse.
Le pourrissement de la Ve République
Il faut bien sûr défendre des réformes démocratiques. Par exemple, nous devons proposer la fermeture du Sénat, cette institution composée de notables élus par d’autres notables et dont le budget annuel s’élève au chiffre incroyable de 300 millions d’euros. Utilisons cet argent pour construire des écoles et des hôpitaux : le pays en a besoin. Le M6R doit également défendre le droit de vote des immigrés à toutes les élections et la régularisation de tous les travailleurs sans-papiers.
Il est clair que la Ve République est pourrie jusqu’à la moelle. Ses institutions sont gangrenées par les passe-droits et la corruption en tous genres. La succession des « affaires » ne lève qu’un coin de voile sur l’ampleur de ce phénomène. En dernière analyse, cependant, cette crise des institutions n’est que l’expression de la crise du système économique sur lequel elles reposent et qu’elles ont pour fonction de défendre : le capitalisme. C’est la racine du mal.
Dans la Ve République française comme dans tous les autres types de régimes en Europe, le véritable pouvoir ne réside ni dans les assemblées élues au suffrage universel, ni dans les conseils des ministres, ni même dans les palais présidentiels ou royaux. Il réside dans les conseils d’administration des banques et des multinationales. En France, une centaine de grandes familles capitalistes a une influence décisive sur la politique menée par les gouvernements successifs. Lénine caractérisait la démocratie bourgeoise comme « le masque temporaire de la dictature du Capital ». C’est encore plus vrai aujourd’hui qu’à l’époque de Lénine, car la concentration du capital a acquis depuis des proportions colossales. On peut trouver des traits monarchiques à la fonction présidentielle en France. Mais François Hollande est à genoux devant le grand Capital, véritable roi du monde contemporain.
Pour une République socialiste
Si la VIe République ne détrône pas ce monarque moderne, elle ne sera qu’une république bourgeoise de plus. Le M6R doit donc lier la lutte pour des réformes progressistes – et contre toutes les attaques du gouvernement et du patronat – à la nécessité d’en finir avec la domination de l’économie par une poignée de milliardaires qui ne s’intéressent qu’à leurs profits. La remise en cause de la grande propriété capitaliste doit constituer l’axe central de son programme.
Il faut accroître massivement le périmètre du secteur public. Jusqu’où ? Dans le JDD du 12 octobre dernier, Jean-Luc Mélenchon explique : « Je trouverais absurde de nationaliser les coiffeurs. Par contre, avoir privatisé les installations hydro-électriques est stupide et dangereux. » Effectivement, il serait absurde de nationaliser les coiffeurs, les restaurants et les toutes petites entreprises en général. Elles n’ont d’ailleurs pas d’existence économique indépendante ; elles sont soumises aux banques et aux grands fournisseurs. Mais les grandes entreprises de la taille d’EDF et GDF-Suez, en ce qui concerne l’énergie, devraient être à 100 % publiques, en effet. Et toutes les multinationales des secteurs bancaire, industriel et commercial devraient être nationalisées et placées sous le contrôle démocratique de la population, dans le cadre d’une planification socialiste et démocratique de la production. C’est la seule façon d’en finir avec le chaos du marché et tous les maux qu’il engendre : régression sociale, guerres impérialistes et saccage de l’environnement. Il n’y aura pas de « planification écologique » sans planification économique. Le meilleur moyen de « donner le pouvoir au peuple », c’est de l’aider à prendre en main l’appareil productif pour satisfaire les besoins du plus grand nombre.
Les travailleurs au pouvoir auront leur propre constitution, bien sûr. Mais en dernière analyse, une constitution n’est jamais que l’expression juridique d’un rapport de force entre les classes. C’est donc sur cette question – quelle classe doit prendre les rênes de la société – qu’il faut insister.
Une République française réellement socialiste, débarrassée de la course infernale au profit, serait une énorme source d’inspiration pour les peuples du monde entier. Elle déclencherait une vague révolutionnaire dans toute l’Europe, ouvrant la perspective d’une Fédération des États socialistes d’Europe. Sur cette base, l’énorme potentiel productif européen permettrait d’éliminer rapidement toutes les formes de misère. Le M6R doit défendre cette perspective internationaliste contre la propagande nationaliste et raciste qui vise à diviser les travailleurs et à détourner leur attention des véritables causes de la crise. Nous devons également nous opposer fermement à toutes les interventions de l’impérialisme français en Afrique et au Moyen-Orient.
L’exemple de la révolution vénézuélienne
Parmi les sources d’inspiration du M6R figure l’expérience des gouvernements progressistes au Venezuela, en Équateur et en Bolivie depuis la fin des années 90. Au Venezuela, par exemple, Chavez a fait adopter dès 1999 une nouvelle constitution, plus progressiste que la précédente. Elle introduisait, entre autres, un « référendum révocatoire » concernant tout élu à mi-mandat, mesure que Mélenchon défend régulièrement.
La constitution bolivarienne de 1999 a joué un rôle non négligeable dans le processus révolutionnaire vénézuélien. Cependant, elle n’a pas empêché l’oligarchie vénézuélienne et l’impérialisme américain d’organiser un coup d’État en avril 2002. Ce qui a permis de chasser les putschistes en 48 heures, ce n’est pas la constitution en elle-même : c’est la mobilisation massive, dans la rue, du peuple vénézuélien. Deux années plus tard, en 2004, l’oligarchie a utilisé la possibilité du référendum révocatoire pour organiser une campagne frauduleuse visant à renverser Chavez. Là encore, c’est la mobilisation révolutionnaire du peuple vénézuélien qui a écarté le danger.
Aujourd’hui, l’économie vénézuélienne est victime du sabotage systématique de l’oligarchie – en partie à des fins spéculatives, en partie à des fins politiques, c’est-à-dire dans le but d’affaiblir le gouvernement de Maduro. Inflation, pénurie, corruption, chômage : 16 ans après l’arrivée au pouvoir de Chavez, ces fléaux exaspèrent de nombreux Vénézuéliens. Une lassitude s’installe qui fait courir un grave danger à la révolution. Quelle est la source fondamentale de ce danger ? Tel ou tel défaut de la constitution bolivarienne ? Non : c’est le pouvoir économique de l’oligarchie, qui contrôle toujours de larges pans de l’appareil industriel, financier et commercial du pays, et qui s’en sert contre le peuple et le gouvernement. Tant qu’il en sera ainsi, la révolution vénézuélienne sera menacée. En France comme au Venezuela, il n’y a pas d’alternative viable à l’expropriation des grands capitalistes.
L’attitude du PCF
Tout ce qui précède vaut pour le M6R comme pour le Front de Gauche en général, et notamment pour sa force militante la plus nombreuse : le PCF. Le M6R ne se présente pas comme un parti, mais comme un mouvement auquel toutes les organisations de gauche – politiques, syndicales ou associatives – peuvent participer. L’objectif du M6R est de mobiliser très au-delà des forces militantes et sympathisantes du Parti de Gauche. Ce qu’il propose interpelle donc directement le PCF.
De milliers de militants communistes ont sans doute déjà signé l’appel du M6R. Cependant, la direction du PCF n’appelle pas à le signer. Elle ne mobilise ni ses militants, ni ses sympathisants sur cette question. Elle se contente de reprocher à Mélenchon d’enterrer le Front de Gauche. Or comme nous l’avons dit plus haut, le Front de Gauche a été affaibli, non par le lancement du M6R, mais par les erreurs passées des dirigeants du PCF et du Parti de Gauche – et singulièrement par la stratégie erronée de la direction du PCF à l’égard du PS.
Les leçons de ces erreurs ont-elles été tirées, depuis, par la direction du PCF ? Non. Elle revendique son droit de poursuivre la stratégie suicidaire des alliances avec le PS et les Verts aux prochaines échéances électorales. En attendant, elle se tourne vers les soi-disant « frondeurs » du PS dans l’espoir de constituer avec eux – et avec des responsables Verts en mal de postes – une « majorité de gauche alternative ». Or les « frondeurs » réclament au gouvernement un peu moins de rigueur, mais n’en contestent pas le principe. A l’Assemblée nationale, ils s’abstiennent, au mieux, sur la politique d’austérité du gouvernement. En conséquence, ils n’ont aucune espèce de crédibilité chez les éléments les plus combatifs de la jeunesse et du mouvement ouvrier.
Le PCF n’a rien à gagner – et tout à perdre – à de savantes manœuvres avec ces « frondeurs » sans fronde, comme avec les ex-ministres Montebourg et Hamon, lesquels ont soutenu toutes les mesures réactionnaires du gouvernement jusqu’à ce qu’ils en soient évincés. D’ailleurs, si le M6R lui-même n’expose pas clairement la faillite des « frondeurs », dirigeants Verts et ex-ministres, s’il leur ouvre les bras sous couvert d’« unité » sur le principe général d’une VIe République, cela risque de profondément discréditer le mouvement. Les travailleurs conscients se méfient au plus haut point – et à juste titre – des Hamon, Montebourg et consorts. Le succès de Podemos, en Espagne, s’explique notamment par son opposition frontale à tous les dirigeants politiques associés, d’une façon ou d’une autre, aux politiques d’austérité. C’est une leçon très importante pour le M6R et l’ensemble du Front de Gauche !
Révolution appelle les militants du PCF à signer l’appel du M6R, mais surtout à intervenir dans ce débat en défendant un programme communiste, c’est-à-dire un projet de république en rupture avec le système capitaliste. C’est la meilleure contribution que le PCF puisse apporter à ce mouvement. Elle n’affaiblira pas le parti mais, au contraire, le renforcera, car un nombre croissant de jeunes et de travailleurs cherchent une alternative au capitalisme en crise.
Conclusion
Jean-Luc Mélenchon affirme que les élections de 2017 seront « une insurrection ». Ce qui est clair, c’est que tous les éléments d’une crise révolutionnaire, en France, sont en train de mûrir. Il nous est impossible d’en prévoir la date. Mais nous savons à quelles conditions cette révolution sera victorieuse. Elle devra transférer le pouvoir économique et politique entre les mains du salariat, sans lequel rien n’est produit. Elle devra appeler les travailleurs du monde entier à suivre son exemple. Elle devra en finir avec l’enfer du capitalisme et de l’impérialisme. La campagne électorale de 2017 – si les élections n’ont pas lieu avant – peut jouer un rôle important dans ce processus. Ce qui importe, dès à présent, c’est de réarmer la jeunesse et le mouvement ouvrier avec les idées et le programme du marxisme, les seuls qui soient à la hauteur de cette tâche immense.
Premiers signataires : Jérôme Métellus (PCF 75, rédacteur en chef de Révolution), Marie-Hélène Lewkowicz (PCF 75), Hubert Prévaud (PCF 31), Maïder Bugnon-Olano (PCF 75), Jules Legendre (PCF 69), Martin Carmine (PCF 71), Suzanne Loriol (PCF 31), Pierre Ginon (PCF 75), Naïké Caldera (PCF 31).
Vous pouvez ajouter votre signature à cet appel en indiquant vos noms, prénoms et engagements éventuels en utilisant les commentaires de cet déclaration collective.
[1] Certains proposent de trancher le problème en tirant au sort – parmi « le peuple » – les constituants. Qu’on en vienne à préférer le fruit du hasard aux élections en dit long sur la popularité de la classe politique actuelle. Toujours est-il que ce serait une évidente régression démocratique. Il y a une lutte de classes au sein du « peuple », chacune cherchant à utiliser les élections à son profit. Notre classe – celle des salariés – ne peut s’en remettre au hasard pour choisir ses candidats ; elle doit sélectionner dans ses rangs ceux qui la représentent le mieux. Le fait que les dirigeants actuels de la gauche soient mauvais n’est pas une raison pour renoncer à l’idée d’en sélectionner de bons !
Des camarades citent les grandes heures de la démocratie athénienne, qui s’en remettait parfois au hasard. Mais n’oublions pas qu’Athènes reposait sur un esclavage de masse ! Le M6R trouvera facilement de meilleures références.
Je demande l’élection d’une assemblée constituante qui fonde avec les citoyens la 6e République. Une République débarrassée de la monarchie présidentielle et fondant les nouveaux droits personnels, écologiques et sociaux dont notre pays a besoin.
Je recevrai par mail les informations sur le Mouvement pour la 6e République.
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.Bravo ! C’est courageux de prendre position comme vous le faites en appelant les membres de votre parti à signer pour la 6e République ! J’espère de tout coeur que d’autres communistes imiteront votre exemple et ajouteront, à l’aide des commentaires, leur signature à cette belle déclaration collective ! J’espère aussi qu’ils la feront circuler pour lui donner de l’audience ! Je suis sûr que les militants communistes sont nombreux à avoir signé et j’espère qu’ils le montreront : s’ils sont plusieurs à sortir du bois, ils en entraîneront d’autres avec eux 🙂 ! En route vers les 100 000 !
.Bonjour les camarades signataires. Je suis communiste, adhérent/cotisant/militant du PCF depuis 1971. Militant dans les Hauts-de-Seine jusqu’en 2010 et depuis dans le Gers (en retraite), mais toujours militant.
Comme d’autres camarades communistes je suis très heureux que vous ayez signé pour la 6e République. Je partage votre analyse concernant le PCF.
Je suis et je milite pour une société communiste.
Continuons le combat, vive la citoyenneté, vive la constituante, vive le marxisme !
.Bonjour Christian
Je suis Daniel Riou je militais aussi à la cnl92
tu te rappelle de moi
je suis en retraite du côté de Poitiers
je n’ai pas encore signé la 6 République mais je suis d’accord avec l’analyse en ce qui me concerne je pense que Mélenchon devrait un peu se calmer dans le cadre les débats autrement je suis en accord sur ses positions
.Salut Daniel !
Oui je me souviens très bien de toi, que des bons souvenirs de militantisme. Tu vois avec m6r nous reprenons contact. Alors n’attends pas camarade, signe !
Très fraternellement a toi.
.Des militants d’une organisation politique qui appellent leur direction à jouer leur rôle dans un mouvement qui les dépasse et les renforce. Ça fleure bon l’espoir initial du Front de Gauche, du front du peuple, du mouvement pour la 6ème République, appelez-le comme vous le voudrez !
Bravo les camarades.
.Supprimer le nom socialiste ,le mot a été pourriiiiii !
.tout comme le mot communiste d’ailleurs
.Bravo !
Je partage une grande part de l’analyse.
En revanche, je ne suis pas d’accord avec l’ultime remarque.
Il est de mauvaise fois de parler de l’esclavagisme de masse athénien pour dénigrer l’utilisation du tirage au sort.
Le tirage au sort est pour moi un thème très intéressant qu’il ne faut pas balayer d’un revers de main. Vous parlez de sélectionner des représentants. Comment mettre ça effectivement en place ? Car j’ai plutôt l’impression qu’en général nos représentants sont des personnes charismatiques qui se sélectionnent toutes seules.
.D’accord avec toi Emmanuel, pour moi la dernière remarque n’est pas fondée et met en avant l’esclavagisme qui pour moi n’a aucun lien avec l’utilisation du tirage au sort, juste une pratique de l’époque qui se faisait -malheureusement- partout.
De plus on dénigre le tirage au sort parmi le peuple préférant, je cite « sélectionner dans ses rangs ceux qui la représentent le mieux ». Qui peut mieux représenter le peuple que le peuple lui même ?!
.Militant communiste depuis 1964, section Hurepoix 91, je signe M6R avec « Révolution » dont je partage les analyses concernant ambiguïté de la direction du PCF et la sincérité des faux nez « frondeurs »
.Militante PCF et CGT, je signe ce texte qui a le mérite de poser clairement des idées politiques concrètes quant à la nouvelle république qui serait souhaitable pour l’immense majorité de la population. Je pense effectivement que le M6r devrait se connecter aux revendications générales de la population contre l’austérité : l’écho rencontré serait formidable car ce serait enfin le débouché politique de toutes les luttes syndicales et sociales ! Convergences de toutes les luttes et débouché politique ! Fraternellement, Salama Ghazouane.
.Votre analyse politique tient la route aussi bien que celle des autres, enfoncer le clou ne peut pas faire de mal, mais enfoncer les portes ouvertes par d’autres cela ne sert à rien. Je n’ai pas attendu votre ralliement pour signer, cela fut fait pour ma part dés le lendemain de l’ouverture de l’appel, et je l’ai signé en tant que citoyen et non pas en tant que militant politique. J’aimerais que vous fassiez appel à signature dans ce sens, laissons nos partis réciproques à la porte du M6R, nous le réintégrerons pour aider à la concrétisation de la 6° république et pour installer définitivement cette république dans la démocratie et l’humanisme.
Pour l’heure il s’agit que le peuple souverain retrouve ses pouvoirs et il s’agit qu’il dise et écrive la nouvelle constitution. Cette nouvelle constitution appellera la création de la 6° république, cela est du seul pouvoir du peuple !…
En aucun cas les constituants seront désignés par les partis politiques, il n’en est pas question, c’est au peuple et à lui seul d’être constituant ; pour ce faire les citoyens doivent élire un certain nombre de leurs concitoyens désirants devenir constituants ; ces citoyens candidats à être constituant se seront préalablement inscrits en mairie sur une liste communale.
Le moment idéal pour cette élection et celle des élections départementales de mars 2015. Ne ratons pas cette fenêtre électorale sous aucun prétexte, comme nous avons raté les deux précédentes, si nos partis politiques réciproques ont du travail à faire c’est bien celui d’imposer des élections constituantes simultanément aux élections départementales qui auront lieues fin mars 2015, le temps nous y est compté.
Ces listes d’élu(e)s citoyen(ne)s seront ensuite groupées par canton pour tirage au sort au niveau cantonal, ensuite un second tirage au niveau régional, et pour finir un dernier tirage au sort au niveau national ; vous pouvez lire le détail de cette application de la démocratie participative et populaire sur mon blog ( http://cronos.lomosapien.over-blog.com ).
.Bien « chef » ! Mais moi je fais ce que je souhaite et comme je le souhaite concernant mon parti politique et surtout mon positionnement politique. Je n’attends pas de consigne de mon parti et encore moins de toi, camarade citoyen.
En ce qui concerne le mode de désignation des constituants, nous attendrons, si tu le permets, de recueillir l’avis du maximum de signataires, la synthèse du collectif m6r et ainsi, d’engager TOUS ENSEMBLE le travail d’élaboration. Merci pour nous tous pour ta démocratie !
.Est-ce l’adhésion au « m6R » de citoyennes et citoyens français ? Ce dont nous devons nous réjouir. Ou est-ce l’adhésion de membres du parti communiste et à ce titre uniquement? Ce contre quoi je m’érige totalement … Les partis et associations de quelques obédience soient-ils doivent rester en dehors de ce mouvement qui doit garder son caractère de liberté citoyenne ouverte à tous. Nous ne devons absolument pas porter le flanc à quelques suspicions que ce soient de récupération politique du mouvement qui est et doit rester un mouvement citoyen et populaire et uniquement cela. D’ailleurs le principal initiateur du mouvement qu’est Jean-Luc Mélenchon a répéter à l’envie son désir et sa prise de distance avec l’organisation du mouvement, c’est dire sa crainte de le voir perturbé par des doutes inutiles et absurdes.
[Edit modérateur : vos questions ont toute leur place sur le m6r, en revanche, veillez à ne pas faire de copier coller sur plusieurs pages, qui pourrait être assimilé à du « trollage ».
Bien cordialement.]
.Salut Denis F.
Je vous ai souvent lu avec intérêt sur les différents sites, y compris le vôtre, où vous vous exprimez.
Je ne suis pas toujours d’accord avec vos déclarations parfois à l’emporte-pièce, mais je vous reconnais le droit de les faire.
Sauf une.
Je suis résolument opposé à transformer un droit acquis de haute lutte par des générations de rebelles en une contrainte décrétée demain par vous seul (avec vos semblables).
Non les droits n’impliquent pas automatiquement des devoirs (et M. Mélenchon est très clair là-dessus, cf. le droit de vivre, de respirer, de penser), c’est folie de le prétendre et c’est un slogan de droite. Si nous avons le droit d’aller et venir dans nos rues en pleine nuit (ça n’a pas toujours été le cas, c’est aussi un droit acquis), on peut souhaiter que ça ne devienne jamais obligatoire.
Non le droit de vote ne doit pas devenir une astreinte assortie de punitions. Ce serait de la dictature. Les sans-ressources n’étant pas allés voter et ne pouvant payer l’amende seraient-ils incarcérés ou envoyés au bagne ? Et les avec-ressources mais rebelles, aussi ?
Quant aux autres, qu’on se soucie d’abord de les respecter : ceux qui ne sont d’accord avec aucun des candidats ou aucun des programmes proposés ; ceux qui ont participé à un vote dont on n’a tenu aucun compte et à qui on ose demander leur avis sur l’organisation ultérieure de la forfaiture ; et ceux qui ne sont tout simplement pas d’accord pour que soit organisé un scrutin sur un sujet pour lequel existe déjà des lois qu’il suffirait de faire appliquer, considérant qu’organiser ce vote et y participer équivaudrait à nier l’existence desdites lois, pourtant elle-mêmes issue d’élections (de députés) et constituerait encore une forfaiture.
Avant de punir les citoyens, que proposez-vous pour la punition des traitres, élus dans le cadre d’un programme et appliquant l’inverse ? des élus profiteurs, des élus escrocs, des élus incompétents, des élus fils-de-famille, de tous ceux qui, à des postes de hauts responsables, bafouent la démocratie, la république ?
Quand ce dernier point sera résolu, on s’occupera de punir le peuple.
Votre injonction à voter sous la contrainte montre que vous présumez, comme beaucoup, que les mauvais résultats électoraux pour la gauche sont dus aux abstentionnistes. Ce qui suppose :
1° que vous savez (par divination ?) que les abstentionnistes seraient majoritairement Et résolument de gauche ET unitaires ;
2° que le dysfonctionnement des politiques appliquées par des « auparavant-déjà-élus », selon vous, ne serait pas le principal responsable de ces mauvais scores. Comme chez le tailleur de Fernand Raynaud, c’est le peuple qui doit se contorsionner pour s’adapter à la politique et non la politique qui est de guingois et à revoir.
Que l’on ne sache pas, ou pis que l’on ne veuille pas, voir la différence entre un droit et une obligation me paraît assez inquiétant, surtout au moment d’élaborer notre prochaine constitution.
Salutations sincèrement cordiales,
L. A.
.Pour une république sociale démocratique et écologique
.Bienvenue camarades du PCF au M6R, j’espère que vous serez nombreux à rejoindre ce mouvement sans esprit de chapelle. Je ne partage pas tous vos points de vue, notamment sur le tirage au sort, il ne peut qu’apporter de la fraîcheur et de la vitalité à la future classe politique populaire. Personnellement je remplacerais le sénat par une assemblée populaire tirée au sort. La politique ne doit pas être un métier, deux mandats au même poste c’est déjà trop, on voit où cela nous mène. Vous dites « les bons », comme si il y avait des gens supérieurs pour décider à la place des autres, chacun peut apporter sa pierre, grosse ou petite, il suffit de savoir écouter. On peut trouver des processus pour émanciper les plus timides pour qu’ils jouent pleinement leur rôle de député, sans devoir se chercher des bonimenteurs. (je suis PG, mais dans ce mouvement M6R c’est le simple citoyen qui s’exprime)
.Je suis d’accord avec vous vite notre 6ème République en lâche rien
.Fonder une 6ème République solidaire, démocratique, laïque et autogestionnaire
le 06 April 2006
Les institutions de la 5ème République que nous avons dès l’origine combattues, ont, particulièrement ces dernières années, fait la preuve de leur nature foncièrement antidémocratique.
Le renforcement du présidentialisme avive la crise de la politique. La citoyenneté est étouffée. Dans la mondialisation capitaliste, le pouvoir est confisqué par le capital et les actionnaires. C’est la dictature des marchés financiers. La démocratie sociale reste à inventer pour rendre effectif le droit constitutionnel à l’emploi pour tous, qui doit primer sur l’exigence de rentabilité et le pouvoir des actionnaires. Pour mettre fin à la concentration et à la privatisation des pouvoirs dans toute la société, pour organiser la diffusion et le partage de ces pouvoirs dans tout le corps social, nous nous plaçons dans la perspective d’une 6ème République fondée sur une démocratie pleinement participative. La 6ème République s’inscrit dans la continuité d’une tradition démocratique née en 1789, mais elle devra être en même temps la première République d’un nouvel âge démocratique, développant en tous domaines une logique d’intervention citoyenne directe et permanente, une véritable démocratie participative.
Sans ce nouvel essor du pouvoir citoyen, qu’il faudra impulser à toutes les échelles de territoire, du local au national, de l’Europe au monde, toute politique de changement sera gravement handicapée, voire vaine.
1. Pour fonder la nouvelle Constitution, des États généraux pour une nouvelle République seront réunis ; une Assemblée constituante sera élue, son projet soumis à ratification par référendum.
2. Une Constitution fondés sur les droits
Le socle de la nouvelle Constitution sera celui des droits. Ils ne seront pas renvoyés au seul préambule. Une Déclaration des droits fondamentaux et des libertés de la personne en constituera le titre premier. Elle énoncera des droits indivisibles : civils, politiques, économiques, sociaux ou culturels, s’appliquant à l’ensemble des résidents. Ces droits imprescriptibles seront contraignants, opposables devant les tribunaux. Le respect des droits fondamentaux relève d’une responsabilité publique et nationale et suppose des services publics hors concurrence et obéissant aux principes d’égalité, de responsabilité et d’efficacité
3. Une implication citoyenne active
Le moteur de la nouvelle Constitution se trouvera dans une implication citoyenne active. Sous toutes ses formes, l’initiative citoyenne sera élargie, y compris à des propositions législatives, le référendum d’initiative populaire également. Toutes les assemblées élues devront mettre à leur ordre du jour toute proposition émanant d’une partie des citoyens, dont le seuil sera déterminée par la loi. La citoyenneté de résidence sera établie. Le statut de l’élu(e) rendra effective pour tous la possibilité d’exercer un mandat.
4. Un renforcement de la souveraineté populaire
La souveraineté populaire sera renforcée par un rapprochement significatif des élu-(e)s et de la population qu’ils représentent. La proportionnelle sera généralisée à toutes les élections. La parité sera généralisée et rendue obligatoire dans tous les scrutins. La durée des mandats sera réduite et leur cumul et leur renouvellement strictement limité. Des comités ou des conseils territoriaux veilleront à l’information, à l’exercice de la participation citoyenne et au contrôle de l’activité des élus.
5. La logique des institutions sera celle de la prépondérance du législatif sur l’exécutif.
Les dispositions qui rabaissent la représentation nationale telles que l’article 16, le vote bloqué, le recours à l’article 49-3…seront abandonnés. Le rôle de l’Assemblée nationale sera revalorisé et assorti de moyens effectifs de contrôle sur l’exécutif. Elle donne mandat de négociation au gouvernement sur xhaque projet d’acte communautaire. Le Sénat, dans sa forme actuelle, sera supprimé. La seconde chambre, élue au suffrage universel direct, assurera le lien entre les initiatives des citoyens et collectivités territoriales et l’Assemblée nationale. Le rôle du Président de la République sera réduit : Il est le garant du fonctionnement démocratique des institutions. Il faudra créer les conditions de son élection pour cinq ans au suffrage indirect La responsabilité de l’exécutif incombera au Premier ministre et au gouvernement.
6. Une décentralisation solidaire
La décentralisation, dont l’état actuel fera l’objet d’un bilan critique, se conduira dans le double esprit de la souveraineté populaire et de la solidarité. Une collectivité pourra prendre en charge toute activité demandée par sa population ; une collectivité plus étendue ne prend en charge les activités d’une moins étendue que si celle-ci ne peut la satisfaire ou le souhaite par accord de partenariat.
L’État est le garant de la solidarité nationale, de la volonté collective nationale et de la cohérence des politiques suivies, il maintient l’égalité de traitement entre les habitant-e et entre les territoires. Les collectivités auront les financements et les moyens pour assumer leurs missions.
Les logiques de rentabilité aujourd’hui en œuvre dans l’exercice des fonctions de l’Etat doivent être abandonnées. Les instances de contrôle du fonctionnement transparent et démocratique des services de l’administration seront développées.
L’accès à la Haute fonction publique sera démocratisé.
7. La démocratie dans toute la société
La démocratie sociale sera tenue pour une part essentielle de la vie démocratique, un moteur du développement économique. Il faut en finir avec la dictature des marchés financiers, avec les pleins pouvoirs du chef d’entreprise. La citoyenneté à l’entreprise sera constitutionnelle, avec des droits d’intervention et de décisions des salariés et de leurs organisations et institutions représentatives, dans la gestion des entreprises. Le principe des négociations collectives sera revalorisé et démocratisé par la loi, avec en particulier le principe généralisé des accords majoritaires en voix. La protection sociale sera confortée et démocratisée.
La loi organisera la reconnaissance formelle et le développement résolu de toutes les formes de participation des syndicats, association et partis au fonctionnement des institutions. Leurs représentants seront dotés de statuts adaptés.
8. Une justice indépendante
L’indépendance de la Justice sera garantie. Le Conseil supérieur de la Justice sera garant de l’indépendance des magistrats. La tutelle du pouvoir exécutif sera supprimée. Le Président de la République et le Garde des Sceaux n’en seront plus membres. Le Conseil nomme et décide de l’avancement des magistrats du siège et du Parquet. L’unité et l’indépendance du corps des magistrats sont garanties par un statut établi par une loi organique. Les juges du siège sont inamovibles. Le ministère public est placé sous l’autorité du Garde des Sceaux pour l’exercice de l’action publique.
Le programme des communistes
Le PCF n’a aucune leçon à recevoir …..je crois !!
Il ne suffira pas de crier 6ième république …6ième république ……ce sera le contenu expliqué et débattu par les citoyens qui primera, car la DROITE voire le FN sont prêts à proposer une 6ième république avec un contenu autre que celui-ci …..
.Bonjour Nino
Ce qui ne va pas dans votre texte, c’est que
1° vous affirmez « ça SERA comme ci et comme ça » au lieu de proposer (« voici ce que ça pourrait être SI TOUT LE MONDE EST D’ACCORD » et tout le monde ça n’est pas l’état-major du PCF).
2° ensuite de quoi, logiquement, vous vous référez à des fonctionnements institutionnels (« les élus représentent la population », « Président de la République garant du fonctionnement démocratique des institutions », « son élection pour cinq ans au suffrage indirect », « durée des mandats réduite et cumul et renouvellement strictement limité ») qui sont ceux de la Ve des Debré-DeGaulle simplement réformés selon vos desiderata. Vous n’envisagez même pas qu’une Constituante pourrait décider d’un renversement total de tout ça.
3° comme vous avez pensé à tout, pas la peine de perdre du temps : adoptons le programme des communistes (abus de langage pour « membres ou électeurs du PCF »).
4° vous invoquez le diable de confort FN pour préparer un nouveau « vote utile » avec vos alliés du PS (et du Modem ?).
Dès le départ, ça craint. Quant à donner des leçons au PCF, je n’ai pas cette vanité, le temps qu’il me reste est bien trop court… même si, en l’occurrence et une fois de plus, le PCF ne se prive pas de (vouloir) faire la leçon aux autres.
Mais je pense qu’il n’y a pas que les supporters du PCF qui puissent lire ces remarques.
L. A., républicain, libertaire et communiste aussi.
.Une fois de plus, sous l’habillage de rassemblement l’auteur s’en prend au PCF, à sa direction et à ses militants, notamment ceux, les plus nombreux, qui approuvent la politique conduite par leur direction conformément à leur dernier congrès.
Je m’étonne de la critique persistante du PG sur la politique de large rassemblement du PCF, lorsque JLM lui-même avoue « ses » erreurs et une nouvelle démarche, avec les frondeurs qu’il appelle, ainsi que les verts, à le rejoindre. L’anti-communisme viscéral de certains, hélas nombreux, au PG, augure mal des actions communes pourtant nécessaires pour substituer une politique vraiment à gauche, et à la construction d’une VIe République, qui ne pourra voir le jour, sans les luttes et l’implication dans les (toutes) luttes des intéressés eux-mêmes. Il y a encore du boulot.
.Les communistes qui ont voulu rendre publique, leur signature au m6r en apportant des explications très complètes sont mis à l’index pour avoir dévié de la ligne du parti, mais où sommes nous ?
Accuser le PG d’avoir comploter à ce sujet alors qu’il s’agit d’une contribution collective libre au m6r, qu’il aurait été anormal de ne pas publier. Le m6r a été créer pour libérer la parole, chacun peut s’y exprimer comme citoyen libre et nous construirons tous ensemble la nouvelle constitution permettant de mettre en place une 6ème république sociale, solidaire et écologiste.
Ce genre d’attitude sectaire est un combat d’arrière garde qui nous mènera au désastre, les dernières élections municipales ont montré que les gens en ont assez ces guéguerres partisanes, alors réagissez sinon……………………..
.Ce qui est bien avec vous ce que vous lisez jusqu’au bout avant de critiquer.
L’ « auteur » de ces lignes sont en fait des auteurs, membres du PCF, qui font part publiquement de leur engagement dans le m6r et donnent leurs raisons, car le moins qu’on puisse dire c’est que le reste du PCF est plutôt discret sur le sujet (ça va, je peux dire « discrétion » ? ou ça aussi c’est une crime de lèse-majesté ? de l’ « anticommuniste viscéral » ?).
Vous n’avez pas peur de dégainer trop vite ? ou peut-être souffrez-vous d’antijenesaisquoi viscéral ? soyons sérieux, plutôt que de s’embrouiller sur quelque chose qui n’existe pas.
.Je ne pense pas que tous les français se reconnaissent dans une république socialiste et internationaliste (moi oui je peux m’y reconnaître mais pas tous les français). Or une constitution se veut représentative du peuple. C’est pour cela qu’à mon avis une constitution doit être indépendante de tout courant politique. Il faut laisser au peuple la parole (la vraie parole, pas la pseudo-parole qu’on lui laisse quand il va dans l’isoloir pour choisir entre la peste et le choléra ), et le laisser faire la constitution qui lui ressemble le plus.
Les riches ont tout autant le droit à la parole pour cette future constitution, ils font aussi partie du peuple. Cependant leur proportion est minoritaire, et par conséquent leur voie devrait moins peser qu’actuellement dans les choix politiques. C’est bien pour cela que je suis pour le tirage au sort dans la sélection des représentants du peuple. Les proportions seront respectées, les classes populaires et moyennes seront bien plus représentées qu’aujourd’hui et ainsi les décisions prises seront bien plus justes pour l’intérêt commun.
.Benoit Rompante 36 ans
ville Begles gironde
militant du pcf depuis vingt ans j’ai signé pour la 6 république
unissons nous !!!
.Bien que ce texte véhicule des valeurs contre l’oppression du peuple par les puissants, auxquelles j’adhère, il reflète un méconnaissance du rôle de la Constitution.
Son rôle est de nous protéger des abus de pouvoir des gens qui se voient confier des délégations des pouvoirs pour gérer l’intérêt général.
Le pouvoir législatif
Le pouvoir exécutif
Le pouvoir judiciaire
Le pouvoir financier (la création monétaire)
Le pouvoir médiatique (l’information des citoyens)
Cette protection vient de règles qui offrent aux citoyens des moyens de contrôler l’activité de ces pouvoirs.
Elle doit leur permettre de révoquer des représentants, d’abroger des lois, ou de modifier la constitution.
Elle doit aussi déterminer comment ces représentants sont nommés, payés, et pour combien de temps, quelles sont les limites de leurs pouvoirs, …
Une telle constitution doit permettre de mettre en place ( si le peuple le veut) une société communiste ou une société capitaliste puis revenir à une société communiste, car dans une démocratie, c’est le peuple qui décide.
La constitution ne peut être écrite que par lui et non pas par les politiciens professionnels qui ont intérêt à disposer d’un texte qui ne limite pas leurs pouvoirs.
Ce n’est pas aux gens de pouvoir d’écrire les règles du pouvoir.
Pour que les citoyens puissent s’impliquer dans l’écriture de la constitution, il faut que l’assemblée constituante soit élue par le sort et non par le choix car sinon ce sont les états majors des partis politiques majoritaires qui écriront le texte de notre 6 ème république qui sera alors leur république.
Demandez à Copé, Sarko, Le Pen, Bayrou d’écrire cette constitution et ils vous feront regretter la 5ème !
.Que faites-vous du Front de Gauche ? Stoppez vos prétentions concernant le PCF.
Cela ne vous grandit pas et moi je n’ai pas envie de signer votre texte et vous de le publier.
.Marre du PS, qui nous méprise, nous, les Communistes.
Signez nombreux, les dirigeants PC vont réagir.
.Adhérant et militant du PCF pendant 35 ans je ne me reconnais pas dans la voie suivie depuis quelques années par la direction du Parti, l’abandon de certains principes fondamentaux du socialisme (dictature du prolétariat et exercice du pouvoir par la classe ouvrière et ses alliées) principes abandonnés depuis de trop nombreuses années par les directions du parti nous ont conduit dans l’impasse. Nous avons trop souvent servi de caution de gauche et de réservoir de voix au PS qui, rappelons-le, avait pour objectif d’affaiblir le PCF. Aujourd’hui il est grand temps d’en finir avec ces alliances qui nous conduisent dans le mur et qui affaiblissent encore plus le PCF
.Je suis militant du PC et je suis entièrement d’accord avec votre déclaration.
Nous devons mettre la direction nationale au pied du mur: Pourquoi elle n’appelle pas à signer pour la 6ème?
Ils préfèrent le PS pour les places!!!
Ils ne veulent pas scier la branche sur laquelle ils sont bien assis, mais la branche va casser et plus dure sera la chute.
Les frondeurs sont avec le PS donc ils sont en face, point barre!!!
.Courageux et conséquents avec eux-mêmes ces communistes pour aller vers un changement réel qui ne se fera pas avec Hollande et tous ceux qui « souhaitent » sa réussite! Le changement s’imposera aux opportunistes profiteurs des alternances. La République socialiste exige un courage et un engagement certains qui nous invitent à sortir de notre rond-rond et à arrêter de tourner en rond… Les manifestations doivent programmer des occupations de lieux publics comme les médias pour expliquer… Occuper des Préfectures, aller réveiller -au sens propre et figuré et à tour de rôle- des élus de leur sommeil… Les policiers et… doivent comprendre qu’il faut sortir de ce rôle de serviteurs de celles et ceux qui méprisent et appauvrissent les citoyens et les malmènent eux-mêmes… Qui poussent les gens à bout? Leur venue ne doit pas faire peur ni inquiéter… Remplissons « leurs » véhicules et demandons leur de nous embarquer tous… Ils finiront par se fatiguer et par comprendre que la solution n’est pas dans la répression… J’ai fait une proposition détaillée intitulée « Autrement » parue notamment dans les blogs de l’Huma… L’esprit de ma démarche est qu’il faut passer à l’offensive au lieu de gaspiller notre temps et notre énergie à attendre et à nous « défendre »…
Hollande, Valls, Macron ne sont que des « chiens de garde » qui obéissent à leurs maîtres notamment ceux du MEDEF…Ces « chiens » donc continuerons à mordre les SANS au profit de leurs maîtres…tant qu’ils sentent que nous restons « raisonnables » et à leur portée… « Ils finiront par rentrer dans les rangs » croient-ils… Sommes-nous prêts à leur prouver le contraire ?
.Pouah !
Si sur une trentaine de commentaires certains arrivent à s’engueuler et à se critiquer , comment voulez vous créer un mouvement uni ???
Je vais attendre avant de m’engager ….que vous ayez accordé vos violons ! et arrêté de chipoter et de discuter sur des détails idéologiques dignes d’enfants de maternelle .
.Bonjour.
Je vis (survie le plus souvent) et travaille depuis des décennies dans ce « beau pays » où je suis née en 1960 à Paris (cette « ville lumière ») de mère française (de « souche ») et de père (exilé victime des siècles de guerres colonialistes chez lui dans son pays), j’ai grandi ailleurs déplacée – dès ma naissance – dans une autre famille que la mienne dans un village au cœur de l’hexagone…….. otage d’une techno-bureaucratie aveugle qui réduit jusqu’à nos jours des êtres humains à des dossiers, numéros, des statistiques, du chiffre… objets réduits à la marchandisation du monde par quelques uns qui ont des héritiers/ères et circulent eux – elles très « libéralistement « excluant, asphyxiant, spoliant, usurpant … », des millions d’Etres humains dont je suis depuis plus de 50 ans.
Je me suis toujours, cependant, bien gardée de jouer les victimes, socialement, politiquement, économiquement alors que je suis parmi les véritables laissées-és pour compte dans une logique impitoyable de rendement, d’esclavage contemporain….. qui se renouvelle de génération en génération. Responsable en tant que Personne dans chaque acte de mon quotidien je suis avec un honteux RSA de 400 euros par mois depuis plus de DIX ans, l’objet sacrificiel des complices très solidaires entre normopathes qui bénéficient sans plus aucun scrupule de mes DEUX pages de C.V., mes 20 ans d’attente d’un logement social, toutes mes contributions concrètes non rétribuées à « leur économie sociale et solidaire »….
Je suis toujours fondamentalement et concrètement active contre les violences de toutes sortes, toutes les guerres, les inégalités, les ségrégations diverses et variées, les exclusions sous toutes leurs formes dans « »mes pays et continents d’origine » ». J’appelle donc tous toutes les métis-ses (congénères du monde) vivant et votant en France à, comme moi, comprendre l’urgence à transformer par et pour nous -mêmes nos outils politiques législatifs, juridiques afin qu’une société enfin humaine prenne racine sur notre planète à toutes-tous.
Je suis comme des millions d’entre nous « LE changement que je désire en ce monde »
Humainement vôtre Gene MALLET-LYA
.Je suis communiste et vote pour la VIème République et je trouve fort dommage que vous rejetiez le tirage au sort pour la constituante que je soutiens, ce serait réellement démocratique. Oui on sait qu’Athènes n’est pas un exemple à suivre mais le tirage au sort oui. Il est dommage également que Jean-luc Mélenchon, que je défends contre vents et marées et que je veux croire sincère, ne rencontre pas M Etienne Chouard, qui comme lui défend le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple. De nombreuses personnes et des jeunes nous suivraient si on voulait bien discuter avec les personnes qui sont pour une alternative. Alors ne nous divisons pas, soyons réalistes et écoutons nous sinon en 2017 encore une fois nous nous retrouverons devant le vote utile et là je me demanderai vraiment quel est le rôle du Front de Gauche et de ses composantes.
.Je pense déjà avoir signé et je ne regrette rien. Mais je ne veux pas joindre mon nom à cet appel qui désigne la direction du pcf comme responsable du stop au front de gauche.
Si le débat pour la 6è commence comme ça nous devrons faire preuve de patience.
Et déjà se jeter des anathèmes alors que rien n’est encore réellement discuté……
la route sera longue ne nous essoufflons pas au premier 100 mètres.
communiste élu en 77
.La 6eme République n’est qu’un maillon pour notre révolution à venir…
.Ancien militant PCF et toujours proche, je viens de signer l’appel. Concernant les dernières élections municipales et la position du PCF, les militants ont voté tantôt en faveur d’une alliance avec le PS, tantôt contre. Le procédé était démocratique et le résultat se respecte.